La restauration du Mur Est

Afin de restituer le mur Est avec exactitude, les matériaux, les spécificités architecturales et historiques ont été recherchés et documentés. Une opération de fouilles préventives a été diligentée pour précéder la restauration, permettant de comprendre la stratigraphie muraire du rempart. Plusieurs couches stratigraphiques ont été mises au jour jusqu’à la roche-mère, ainsi que du matériel archéologique apportant des indices sur les modes de vie passés à cet emplacement des remparts.

Sur sa grande longueur, le mur Est est composé d’un pisé originel, présentant de nombreuses reprises d’œuvre en pierre sur sa périphérie, mais étant lui-même encore très solide sur près de quatre mètres de hauteur moyenne. Une fois les fondations dégagées et vérifiées, toutes les parties fragiles ont été consolidées ou restaurées. Pour reconstruire les parties effondrées de ce mur après le tremblement de terre, la pierre trouvée sur le site a été privilégiée (pierre de réemploi). Originellement, les pierres étaient ouvragées au mortier de terre (tallaght), mais pour renforcer la solidité de la structure, la pierre locale a été hourdée au mortier sable-chaux.

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Enfin, la Kasbah, à la veille du tremblement de terre, était recouverte d’un enduit de chaux blanche, comme en témoignent divers éléments chaulés attestés à l’intérieur des murs fouillés ou au pied des fortifications ayant résisté au tremblement de terre (façade Ouest), mais aussi de nombreuses photographies d’archives.