Index
ar

Histoire d'Agadir

Lorem ipsum dolor sit amet
Lorem ipsum dolor sit amet
Lorem ipsum dolor sit amet
Lorem ipsum dolor sit amet
Lorem ipsum dolor sit amet
Lorem ipsum dolor sit amet
Lorem ipsum dolor sit amet

Du XVI au XIX siècle, une Kasbah au cœur de l'histoire des dynasties du Maroc

En 1636, Sidi Ali, maître du Tazeroualt tenant alors le Souss, fit le siège d'Agadir face au sultan saadien. L'année suivante, il relança le commerce maritime en s'emparant de la Kasbah. Ses successeurs tinrent le port et la place forte d'Agadir jusqu'en 1670, quand Moulay Rachid, premier Sultan alaouite, prit le contrôle de la cité, avant d'établir son autorité définitive sur la
région. Le port connut une activité croissante, mais fut partiellement détruit par le tremblement de terre de 1731. La forteresse fut alors reconstruite en 1743 avec, semble-t-il, le soutien de Compagnie hollandaise des Indes orientales.

En 1764, le Sultan alaouite Sidi Mohamed ben Abdallah décida de concentrer les activités commerciales autour du nouveau port de “Mogador". Les habitants d'Agadir furent sommés de se déplacer dans la nouvelle cité en 1764 avant que le port ne ferme en 1765 et que le mouillage de tout navire étranger ne fut définitivement interdit à partir de 1776. La forteresse et le port furent
ainsi délaissés au profit de celui d'Essaouira, plongeant la cité dans un long abandon et dépeuplement.

Il a fallut attendre 1881 pour que le Sultan Moulay Hassan autorise à nouveau le mouillage dans la baie, notamment pour ravitailler les deux grandes expéditions de 1882 et 1886. L'activité y resta pourtant très médiocre, malgré son potentiel.

XX siècle, La Kasbah, objet de convoitise de l'impérialisme occidental

Convoitée par les impérialismes européens, Agadir revint sur le devant de la scène en 1911, lors de l'envoi par l'empire allemand de la fameuse canonnière SMS Panther.

En 1913, les troupes françaises investirent la forteresse d'Agadir après l'avoir bombardée, afin de s'établir dans le Souss. Agadir Oufella, qui comptait un millier d'habitants, devint alors le lieu du commandement militaire français pour la conquête du Souss et des confins sahariens. La forteresse fut restaurée et réaménagée. C'est à ce moment-là qu'elle fut classée patrimoine national du Maroc en 1932, puis en 1944.

Le 29 février 1960, La forteresse fut détruite à plus de 90% par le tremblement de terre. Les bâtiments ruinés furent alors arasés. Seule la muraille sud qui a résisté, attestait encore de la grandeur passée.