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Des techniques constructives ancestrales ayant résisté au tremblement de terre

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Les photos d’archives de la Kasbah d’Agadir Oufella ont permis d’identifier précisément les murs ayant résisté à l’importante magnitude du séisme de 1960. Leur résistance au tremblement de terre indique une qualité d'édifice intelligemment réalisée qui leur a aussi permis de résister aux assauts du temps, moyennant quelques reprises d’œuvre.

Lors du projet de mise en patrimoine (2020-2024), les murs de la Kasbah d’Agadir Oufella ont été reconstruits tels qu’ils étaient originellement, avec des matériaux locaux et selon des techniques traditionnelles. Les analyses du bâti et les sections archéologiques témoignent d’une succession de techniques capables de résister en partie aux secousses.
Sur au moins deux bastions, une technique complexe de mise en œuvre est apparue : du pisé sur un soubassement de pierre, édifié de façon pyramidale. Sur certaines parties de la muraille, une seconde technique de pierres à lits alternés, caractéristique des forteresses saadiennes et qui emprunte son procédé à la pierre sèche, a été nettement dégagée. Toutes les deux surent résister au tremblement de terre.

L’auguste citadelle a ainsi démontré que les anciens constructeurs avaient su mettre au point, par le passé, des techniques capables de résister au tremblement de terre.